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L'AS Monaco renvoyée dans les cordes après la défaite polémique face à l'OM !


Mardi 16 Décembre 2025 07:40 - écrit par



Dans un contexte de polémiques récurrentes autour de l'arbitrage en Ligue 1, le but refusé à Lamine Camara lors d'OM-Monaco (1-0) dimanche 15 décembre 2025 au Vélodrome fait figure de nouveau cas d'école. La Direction Technique de l'Arbitrage de la FFF a tranché ce lundi : selon elle, François Letexier n'a pas commis d'erreur manifeste en annulant cette réalisation à la 51e minute.​

L'action litigieuse débute par une passe de Caio Henrique vers Takumi Minamino. Folarin Balogun, attaquant monégasque, se trouve alors en position de hors-jeu au contact de Nayef Aguerd, défenseur marseillais. Le ballon, renvoyé de la tête par un défenseur olympien, est récupéré par Lamine Camara qui inscrit un magnifique but d'une demi-volée depuis l'entrée de la surface. Une décision qui a provoqué une incompréhension totale chez les Monégasques : "On a regardé les images du but refusé dans le vestiaire et même nous, jusqu'à présent, on ne comprend pas", a déclaré Lamine Camara en zone mixte.​

L'arbitre assistant a levé son drapeau en estimant que Balogun, bien qu'il ne touche jamais le ballon, a impacté la capacité d'Aguerd à jouer le ballon au départ de l'action. La VAR a confirmé cette position en quelques secondes seulement, considérant que l'Américain faisait "action de jeu" par sa simple présence et son déplacement.​

Dans son communiqué publié le lundi 16 décembre, la DTA reconnaît la complexité de l'interprétation. L'instance arbitrale admet qu'"il n'est pas clairement erroné d'estimer que la position du n°9 (Folarin Balogun) a influencé la capacité du défenseur (Nayef Aguerd) à jouer le ballon".​

La DTA évoque explicitement "une zone grise dans la mesure où plusieurs critères d'interprétation existent, n'aboutissant pas nécessairement à la même décision : but valable ou but refusé". L'instance souligne que "la décision d'annuler le but ne peut pas être considérée comme 'une erreur manifeste' au sens du protocole de l'assistance vidéo, même si celle d'accorder le but aurait également pu être naturellement envisagée".​

Cette formulation nuancée confirme l'ambiguïté de la situation tout en validant la décision prise sur le terrain. La DTA insiste sur le fait que "eu égard au déplacement initial du défenseur marseillais numéro 21 en direction du point de chute présumé du ballon, entravé rapidement par la position de hors-jeu de l'attaquant monégasque numéro 9", la décision de l'arbitre se situe dans le cadre réglementaire.​

Cette décision cristallise une nouvelle fois les débats sur l'interprétation du hors-jeu actif et relance les discussions sur la nécessité d'une harmonisation des décisions arbitrales en Ligue 1, alors que la Direction de l'Arbitrage reconnaît elle-même que la décision inverse aurait pu être prise.


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